dimanche 7 novembre 2010

L'encombrement de mon nez du à l'humidité de ma chambre me donne une envie tiens. Je vais vous causer du temps qu'il fait. Non que j'ai finalement fait le tour de la question péruvienne et que j'en soit réduit à déblatérer sur la météo, non, mais plutôt parce que le temps fait partie du tableau que j'essaye de peindre.

A Lima, pas d'été la nuit, pas d'hiver le jour. Pour la pluie, cause toujours, elle menace mais jamais ne tombe, la grisaille jamais ne se condense, seul le vent arrive parfois à disperser cette langueur monochrome qui nous guète. Oui parce que quand les stratus se dissipent les avenues s'émancipent, c'est l'effet d'un café après une trop longue sieste. Les ombres sont plus franches, les façades ont plus de conversation, les trottoirs sont plus jaunes, la vie est plus rose. C'est comme si les nuages nous disaient, regardes et profites-en, sans nous tu ne l'apprécierais pas à sa juste chaleur. Enfin les nuages ça parle pas, c'est juste moi qui dis vague. Enfin si le temps est constant, notre perception elle est fluctuante. On attribuera tantôt à la grisaille un côté onirique, acceptant avec patience ce que l'on considérera d'autres jours comme un acharnement inutile et pénible des montagnes qui maintiennent le couvercle. Au final il faut l'admettre, s'en remettre Mais ce n'est pas une résignation, on s'y fait voilà tout. Il y a des choses plus importantes non? que le temps qu'il fait.


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