jeudi 2 décembre 2010

Fin de ciclo

On a tendance à raconter le moins ce qu'on vit le plus. Faut dire, à part pour les Stray Cats et feu Elvis, le quotidien n'a jamais vraiment été très rock'n'roll. Alors on raconte ses sorties, ses voyages, bref un peu tout ce qui s'en échappe. Seulement ce n'est pas très sympa pour lui, qui prend tant de temps et si peu de mots. Avec introduction mais sans transition, impressions de fin de quotidien à la catolica.

Passés la charrette des rendus de fin de semestre, les nuits blanches reposées, les groupes de travail décomposés, on a une vision bien plus décrispée et sereine des quelques mois passés à chambear entre les pelouses inécologiquement verdoyantes de la PUCP. La philosophie du Ya fue (maintenant c'est fait) décolle mon nez bouché de mon guidon, je ne vois plus mais je regarde, ce semestre qui arrive au bout du boulot. La mollesse et la désorganisation de mes camarades de groupe cessent d'être agaçantes et crispantes pour ne plus être que des "alalalas" qu'on accepte d'autant mieux qu'ils ne nous affectent plus. Ce semestre aura été riche, mon espagnol fait maintenant une très dangereuse concurrence à mon anglais. Malgré les techniques d'apprentissage un peu rébarbatives de certains, je suis conforté dans l'idée que ce que je veux faire c'est de l'urbanisme et que la politique reste un centre réel centre d'intérêt. Je continue à penser qu'enseigner n'est pas chose simple, que la thèse ne fait pas le prof et, que l'université, au Pérou non plus, n'est pas aidée par le docteur inflexible barricadé derrière sa science qui ne prend pas le temps de voir qui l'écoute et si on l'écoute. Ah, et le trafic liménien, en plus de mettre des camions dans les roues de ma combi aura aussi été le nid de mes premiers kilomètres à quatre roues, et m'a laissé avec une envie d'encore.

Me voilà donc à quelques essais et un exam final de 3 mois qui s'annoncent de la puta madre. What else George?

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