dimanche 19 septembre 2010

Des pingouins et des dunes

Le temps passe, les posts s'espacent. C'est un peu obligé, l'étonnement est décroissant du temps passé ici, on s'accLimate. Quoique, une fin de semaine dans le sud et c'est reparti pour quelques lignes.

Le week-end dernier s'était Pisco - Paracas - Ica - Haucachina, des noms qui méritent bien les pointillés rouges du correcteur orthographique. Après avoir déjoué les plans des organisateurs de voyages pour touriste en tongs-chaussettes qui nous mettent le grappin dessus à la sortie du bus, nous arrivons à Pisco, petite ville de province méchamment touchée par le tremblement de terre de 2007, qui reste le sujet de conversation majeur pour établir un contact verbal avec les locaux. Pour autant le petit centre animé se prête bien à la soirée que nous avions prévu d'y passer après avoir cavaler l'après midi dans le parc national (magnifique le parc). Il faut dire que le lendemain on se lève tôt pour aller visiter Las Islas Ballestas. Là aussi, ça vaut le détour, les 40 soles et la cargaison de gringos. Les îles regorgent de vie. Mouettes, pélicans, lions de mer, pingouins (petits les pingouins, c'est pas non plus la marche de l'empereur, mais quand même). Je rentabilise le zoom de mon anniversaire (merci les gars, c'était vraiment une bonne idée).

Etape suivante Ica, le temps de déguster mon premier Ceviche sur un bout de table, perdu dans le dédale du marché au poisson, et de visiter une bodega de Pisco. Pris d'un intérêt soudain pour le terroir local, nous ne parvenons pas à refuser la dégustation qui nous est proposée à l'issue de la visite. Quelques heures après les pingouins, nous voilà dans les dunes qui bordent l'oasis de Huacachina pour regarder le coucher de soleil sur le désert. Le genre de moment dont on se rappelle, mais bientôt ça pelle, on redescend a la laguna pour une chaleureuse soirée. Le lendemain, on teste le sandboard (je me demande d'où vient cet engouement pour les noms anglais dès qu'on parle de sport de glisse). Par souci d'honnêteté intellectuelle je l'avoue, c'est plus pour l'anecdote, c'est pas non plus Chamonix version sable mais ça nous permettra de prendre deux trois photos et de dire: on l'a fait.

De retour à Lima voilà les dépêches photographiques:


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