vendredi 1 octobre 2010

Un vendredi matin heureux, léger, insouciant, avec cette sensibilité particulière des lendemains de fête. Je suis bercé par les imperfections de la route qui taquinent les amortisseurs du bus scolaire des années 60 venu finir ses vieux jours dans les rues de Lima. C'est d'une banalité sans nom, mais c'est vrai qu'inondée du soleil printanier de midi vingt, la ville s'égaie, l'océan qui pointe son nez entre 2 maisons colorées semble débarrassé du Humboldt qui le glace. Je reviens d'un de ces jeudis soir à Barranco. Ah..Barranco. je n'y suis resté qu'une semaine et pourtant c'est mon coin, d'avant. Ma première fois, à Lima, au Pérou et c'était avec le bon quartier, c'est important. Je l'aimais vraiment, ses avenues bariolées et paisibles, son caractère, sa patine.

Fort de cette disponible curiosité des jours sans contrainte, j'entends bien profiter de la lumière pour aller clicheter du côté de chez moi. Après mettre envoyé un savoureux steak/fèves je chausse mon pentax et mets le cap sur les beaux quartiers qui surplombent la côte.




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